Considérée comme la plus ancienne chapelle de Crac'h, elle se détache des bords de la rivière presqu'à sa source, au lieu-dit Baie de Saint-Jean, dans le village de Kerorang. Une date s'inscrit sur un corbellet du chevet : 1586. Un banc mural fait le tour de l'édifice à l'extérieur. "C'est là que les hommes attendaient leurs femmes" dit une rumeur coquine. La porte Ouest est toute moulurée. La corniche s'appuie sur deux consoles sculptées d'un masque. Le toit s'appuie sur un carvet. Le clocheton pyramidal prolonge une corniche du pignon et s'ouvre en anse de panier. Sobre de lignes, c'est un bon témoin de l'architecture du XVIème siècle marquée par la Renaissance.
Le pardon se tient le dimanche qui suit le 24 juin.
L'intérieur
La maçonnerie est apparente sauf dans le choeur. Les socles des statues sont sculptés de même que la crédence surmontée d'une accolade et ménagée dans le mur. La statue de la Vierge à l'enfant est en bois. D'autres statues plus modestes : Saint Jean-Baptiste, Sainte Anne et Saint Pierre sont en plâtre et ont subi l'usure des ans. Chaque porte est flanquée d'un bénitier dont un à cinq pans assez joli. Une ancienne pierre d'autel dans le dallage du choeur présente des signes encore inexpliqués.
Le souvenir des templiers
A l’intérieur de la chapelle sur le chevet, on pouvait autrefois discerner 2 croix de Malte qui laissaient envisager la présence des templiers ou du moins des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem. L’ordre de Malte aurait eu ici un prieuré. A rapprocher d’une possible présence des templiers sur la butte de Crac’h.
Accès : Partir de la Mairie, prendre la direction de la Poste Rue St Jean. Au carrefour où se trouve un calvaire " La Croix St-Jean ", continuer jusqu'au village de Kerorang. Aller jusqu'au bout du village. Sur votre gauche se trouve un chemin qui vous amène jusqu'à la chapelle St-Jean.
Attention aux fils électriques qui barrent le chemin.
Une fontaine se trouve à environ 200 m sur la gauche par le chemin qui descend.